les saisons
Fin de l’été les feuilles froissées sous mes pieds,
Sont comme un cahier prêt à se refermer.
L’automne était bien là, on ne l’arrêtait pas
Le monde agité allait, venait, tournoyait
Sans moi en retrait.
Conscience d’une fin
De la vie d’avant
Comme l’été qui mourrait doucement.
On ne vit pas à l’imparfait.
Rien ne sera plus pareil
Et pourtant demain
Se lèvera le soleil
Et mon cœur brillera d’amour.
Ainsi va la vie,
Avec une nouvelle histoire à écrire.
De ma main, j’y peindrai l’hiver
Et sa pâle lumière
Le temps du sommeil
Juste avant l’éveil
Du printemps qui renait
Sous les petits matins clairs
Neufs de mille promesses,
De chants de joie et d’allégresse.