clin d'oeil avec les cieux
Dans ce bois aux longs troncs élancés vers le ciel
Le rideau d’arbres d’hiver
De ses bras nous protège
Et laisse passer la lumière.
Les pâles rayons de janvier
Ombres allongées alanguies
Comme de grands fantômes endormis
Sur le tapis de feuilles amassées
La couche sacrée des druides.
Un petit rongeur dérangé, passe
Révélant tout l’arôme de l’humus humide
Enfouis depuis l’automne et c’est avec
Le souffle léger du vent, la seule musique
De cette nature dépouillée.
Entre tes bras, prisonnière
Encore toute étourdie
De tant d’Amour partagé
Juste là à marcher, enlacés
Je regarde tout autour de moi
Le temps d’un instant
Ce paysage immobile, magique
Qui convient bien à nos cœurs nourris
De la chaleur de l’autre et du soleil
Tout là-haut qui nous regarde ébahi
Et glisse sur ton visage ovale tant aimé
Faisant ressortir la lumière de tes yeux
Faisant ressortir la lumière de mes yeux
Pour un clin d’œil avec les cieux.